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Faits saillants :
"Les partis politiques qui soutiennent le postulant ne sont pas toujours à l'affiche - la présidentielle est une élection personnalisée. La photo en revanche est clé. Le sourire n'est pas obligatoire."
""L'affichage, ça fait partie des rituels de campagne", explique Thierry Vedel, chercheur à Sciences Po. "Tenir les murs de son quartier ou de sa ville, ça montre qu'on est une force importante. C'est une façon de marquer son territoire. C'est une influence symbolique. On montre qu'on existe, qu'on a des militants", ajoute-t-il."
"Les affiches sont vues. Elles suscitent les graffitis, le caviardage. Les postulants à la fonction suprême s'y retrouvent affublés, qui d'une dent noircie, qui d'une moustache à la Hitler, qui d'un complément de slogan : Medef par exemple pour ceux qui sont soupçonnés de "rouler" pour le patronat."
Analyse :
Le titre de l'article résume bien la pensée de fond de l'article : l'affichage politique est un passage obligé. C'est une espèce de rituel, une symbolique qui montre que les partis ont des militants et qu'ils sont capables de s'afficher.
Une fois de plus, l'aspect personnalisé de l'affiche est souligné dans l'article. Pour une rare fois, l'article mentionne que les affiches sont vandalisées et griffonnées. C'est bien le cas. Nous voyons sur ces affiches un terrain déjà maîtrisé par les tenants de la participation politique protestataire.
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